lundi 29 septembre 2008

Bonsoir,


Juste une petite rectification à propos de la soirée du 20 septembre...

Dans mon dernier message, je disais que ça avait cafouillé à certains moments et je donnais pour exemple le Shenai (instrument indien) qui a couiné.

Ceci n'était qu'à titre d'exemple.

C'était d'ailleurs le seul cafouillage venant du musicien.

Enfin... venant de l'instrument.

Le musicien est très doué.

On l'aime beaucoup.

Les autres cafouillages venaient de moi. Je fais mon mea culpa. J'ai inversé du texte, ralenti le rythme, oublié des répliques... un truc pas possible. Je m'excuse.

Donc pas de méprise, ni de mépris. Le musicien est un excellent musicien.

Pour preuve, regardez le en pleine pratique, il respire l'excellence :



Jean Christophe Cornier et le fameux Shenai





Ca te va Jean-Christophe comme erratum ?




mercredi 24 septembre 2008




Bonjour,


Que de choses depuis mon dernier message ici !!!


Tout d'abord, les répétitions avec Jean-Christophe. On a passé la semaine du 9 au 14 septembre. Tout s'est très bien passé. N'ayant toujours pas de nouvelles des instruments indonésiens, on s'est surtout axé sur la musique cambodgienne, thaïlande et malaise. On a travaillé une semaine à un rythme tranquille mais quand même, à être plongé 24h/24 là dedans. Tout a fonctionné correctement, on a construit petit à petit, testant et calant les choses. Jean Christophe utilise une pédale qui enregistre des boucles de sons sur lesquelles on peut ensuite rejouer.



le Rebab, instrument indonésien / début des répétitions




Jean Christophe au milieu des instruments et du chat... / Jean Marc qui bricole l'écran



Grégo était là pour nous aider sur la technique. Plusieurs micro à gérer, à régler. Et puis aussi pour la lumière. Il a aussi construit des supports pour les instruments qui n'en avaient pas. C'était donc une semaine très productive pour le spectacle.

Le dimanche, on a fait filage sur filage. C'est à dire « filer » tout le spectacle pour s'habituer et prendre nos marques. Comme on était plutôt satisfait de cette première étape, on était plutôt serein (vous remarquerez la présence des deux « plutôt »).



L'écran à peu près terminé, en répétitions



Les semaines avant ça, et même après, j'étais sur l'expo. Montage vidéo à faire, cadres photos à construire, réfléchir à la mise en espace, faire que l'ensemble tienne dans le lieu qui m'était prété. Ca paraît facile mais c'est pas rien. Trier les milliers de photos avaient été difficile déjà, mais quand il s'agit ensuite de les mettre en scène, ça se corse encore plus. Finalement, tout s'est fait. Je n'avais pas pris de retard... mais je n'avais pas non plus d'avance... ! Ça s'est fini tout juste.


Le 19 septembre, nous avons donc monté l'exposition dans la salle du conseil de la mairie de Baule (45). Le samedi 20 à 11h, a eu lieu le vernissage. Depuis, elle est ouverte tous les jours de 17h à 19h et les samedis et dimanches de 14h à 19h. Tout ça jusqu'au 2 octobre ! Venez nombreux !



expo avec photos, vidéos au fond des caisses, son, marionnettes...



Le samedi 20 au soir, à la Lisotte à Lailly en Val, c'était la première présentation du spectacle. Un premier début qui a duré 40 minutes et duquel a découlée une discussion-rencontre qui a duré un bon bout de temps. Le spectacle en lui-même a un peu cafouillé à certains moments (le shenai, instrument à vent indien qui remplaçait le srolai, instrument cambodgien, qui nous manquait pour le moment, a franchement grincé des dents...) mais la soirée a été agréable. C'était simple, les gens étaient ouverts, curieux, avaient envie de découvrir. Les réactions ont été celles que j'espérais. Ça rassure pas mal pour la suite.


En répétitions à la Lisotte / des casserolles pour remplacer le son du gamelan indonésien que l'on a pas encore...



discussion qui a suivi le spectacle samedi 20 septembre



Et puis là, hier soir, nous sommes allés à Lyon. Kosal (le directeur artistique de Sovanna Phum, la compagnie qui m'a accueillie au Cambodge) est venu jouer un spectacle en France accompagné de danseuses cambodgiennes traditionnelles. Il était prévu qu'il m'apporte en même temps un Srolai, le fameux instrument cambodgien introuvable en France. Il ne l'avait pas avec lui, il a donc fallu le suivre à l'hotel dans le centre de Lyon. Evidemment, est arrivé ce qui devait arriver : nous avons perdus les voitures que nous devions suivre....... et essayer ensuite de trouver un hotel Mercure à Lyon sur les quais alors qu'il y en a peut être une quinzaine à Lyon !!! Un vrai jeu de piste, en beaucoup moins drôle !! On a téléphoné à tous les hotels Mercure, ils n'étaient à aucun d'entre eux. On a finit par tomber dessus par hasard total. Et Kosal était là, avec le Srolai. On a donc récupéré l'instrument, donné l'argent, et repris le volant dans la foulée.



avec Kosal, à Lyon hier soir...


Nous sommes rentrés à 7h du matin, je me suis levée à 9h15 parce que je travaillais ce matin.... ça fait pas lourd mais qu'est ce qu'on ferait pas pour un instrument introuvable en France !



le Srolai, instrument cambodgien à anche double