lundi 8 décembre 2008

Bonsoir,


Oui bon d'accord. Presque un mois sans que j'écrive... Mais bon, en même temps, y'avait pas grand chose à raconter.


Enfin si quand même. Des petits trucs par-ci par-là !


D'abord, nous avons remonté l'expo dès le 14 novembre au Théâtre Clin d'Oeil à St Jean de Braye. Elle y est encore jusqu'au 20 décembre.



montage



et c'est monté !


Ensuite, j'ai rappelé Jeff... et........ toujours pas de nouvelles de mes instruments ! Il a donc fallu que je me relance à chercher à louer ou me faire prêter des instruments pour les dates de représentations en décembre. Après des coups de fils et des mails envoyés, je suis tombée sur Jean Pierre Chazal. Cela fait très longtemps qu'il est dans le milieu du gamelan (petit milieu en France) et il a pu m'aider. Il m'a loué un bonang et un saron pour tout le mois de décembre, jusqu'au 13 janvier.

J'avais déjà ça en moins à chercher pour décembre. Même si, maintenant, je m'inquiéte pour la suite des évènements.


Outre nos 6 dates en décembre, nous en avons une en janvier (le 13, là c'est bon, on aura encore les instruments de Jean Pierre), une en février et une en mars. Et là, je suis plus embétée... Je sens bien que mon bonang et mon saron ne seront toujours pas là et que je devrais, une fois de plus, passer des coups de fils à droite à gauche pour avoir de quoi jouer malgré tout.


Puis sinon, autre chose importante quand même ! Nous sommes allés fin novembre à la Cité de la Musique voir un dalang et sa troupe qui sont venus jouer un morceau du Râmâyana. Ca a permit à Grégo et Jean-Christophe de voir enfin à quoi ressemblait une représentation de Wayang Kulit (théâtre d'ombres indonésien) avec le gamelan qui accompagne (grand orchestre traditionnel).

Il y a eu une représentation pour les enfants le matin, à laquelle nous avons assisté. Puis l'après, il y avait une table ronde autour du « Râmâyana en Asie du Sud-Est »... impeccab', pile le thème qui m'intéresse !!! Mais en fin de compte, je n'ai pas appris grand grand chose à cette conférence... Même si quelques notions ont été nouvelles pour moi, la plupart de ce qui a été exposé, je le connaissais déjà.

Et le soir, il y avait à nouveau une représentation de Wayang mais plus longue que le matin. Nous avons pu discuter avec quelques personnes après. Ça m'a permis de rencontrer quelques personnes importantes dans le milieu du Wayang en France, avec qui je correspond maintenant un peu. Il faut petit à petit essayer de se faire connaître et discuter avec les gens, même si ce n'est pas très facile puisque c'est un petit milieu et donc difficile d'accès. Mais je perds pas espoir !


Enfin donc voilà. Mis à part les interminables épisodes à propos des instruments, tout se déroule bien.


Nous avons déjà rejoué ce week end au Théâtre Clin d'Oeil à St Jean de Braye. Les deux représentations ont été blindées, avec du monde dans les marches puisqu'il n'y avait plus de place libre. Encore une fois de bons retours : les gens sont vraiment curieux de cette forme théâtrale et surtout (et là je suis vraiment contente de ça), on me dit souvent que ça fait voyager, qu'on en ressort avec plein d'images merveilleuses en tête. Rien que pour ça, c'est chouette.



AVANT LA REPRÉSENTATION :

pendant que je bosse (= prends des photos) : le musicien dort... et le technicien aussi si on regarde bien la tache orange dans les gradins rouges !!!!




APRÈS LA REPRÉSENTATION :

le technicien qui bosse pendant que le musicien cette fois-ci, mange !!!! bravo le musicien ! quel rythme !



Et puis maintenant, les prochaines représentations sont mercredi 10 à St Denis de l'Hotel puis ensuite le 17 à Beaugency et le 18 à nouveau à St Jean de Braye.


J'anime aussi une journée de stage (manipulation, musique, discussion avec vidéos, photos...) samedi 13 décembre, toujours à St Jean de Braye au théâtre Clin d'Oeil. N'hésitez pas à vous faire connaître très vite si ça vous intéresse !





jeudi 13 novembre 2008


Bonsoir,


Petit bilan après les 10 jours de résidence, les 4 représentations du spectacle, les 10 jours de présentation de l'exposition... dans le cadre des 8è Rencontres d'Automne Petites Formes Mouvantes et Emouvantes organisées par la Compagnie du Faux-Col à Meung sur Loire (45).


Le 24 octobre, nous avons installés l'expo.


installation de l'expo à la Fabrique


Le 25, nous commencions à bosser le spectacle. Nous avons fini de caler l'ensemble du spectacle dès les premiers jours de la résidence, ce qui nous a permis ensuite de faire des « filages » les uns à la suite des autres. « Faire un filage », c'est jouer tout le spectacle d'un bout à l'autre, sans s'arrêter. En général, on fait ça les tous derniers jours de répétition. Cette fois-ci, on a pu passer beaucoup de temps à ça. Ça nous a permit d'être serein pour la première.



répétitions de la musique, bidouillage de plateau tournant...



vue de la régie, re-bidouillage de plateau tournant (parce que ça marchait pas...)


Nous avons donc joué les 4, 5 et 6 novembre. Les retours ont été bons. Enfants, parents, grands-parents, la majorité des gens a l'air conquis. En tous les cas, personne n'est venu nous dire que ça ne tenait pas la route et que c'était nul. Ma crainte, c'était de perdre les gens dans l'histoire. Pour le coup, ça a été unanime : on suit très bien l'action. Bon. Ça c'est une bonne chose. Ensuite, nous avons eu quelques remarques très justes qui vont nous permettre de retravailler des passages qui peuvent gagner en rythme et donc améliorer l'ensemble. Bilan positif en somme.


vue d'ensemble, vue du musicien



vue de mon bazar, vue du musicien


Et puis l'expo étant montée sur le lieu même de la représentation, j'ai passé beaucoup de temps à faire visiter et répondre aux questions de tous les curieux. J'aime beaucoup faire ça. J'aime partager ce que j'ai vécu mais surtout, j'aime écouter les gens et savoir quel regard ils portent sur tout ça. En général, ça donne lieu à de chouettes rencontres. Comme cette petite dame qui est venue le 11 novembre, avec qui j'ai discuté un petit bout de temps, et qui me racontait qu'elle aime écouter le soir sur France Inter les gens qui appellent pour raconter leurs voyages... que l'autre soir, elle était en Polynésie... que c'est sa façon de voyager. Je l'ai trouvée touchante. Elle m'a fait promettre d'appeler l'émission pour passer. Et en partant, elle m'a discrètement donné un billet de 5 euros. J'ai refusé. Mais elle a insisté et a finit par le poser sur la table à côté de nous et en filant aussitôt rejoindre son mari. Elle était touchante. (ses 5 euros m'ont permis aujourd'hui de boire un chocolat viennois à Orléans...)


Et puis il y a aussi eu les enfants du centre de loisirs du coin qui sont venus voir le spectacle et l'expo. J'ai été étonnée et touchée de voir à quel point ils ont accroché à cet univers. Ils ont adoré le spectacle et n'ont pas arrêté de me poser des questions ensuite. Souvent très pertinentes en plus. Ils voulaient même repartir avec mes marionnettes tellement ils les trouvaient belles ! Je suis contente de pouvoir être un pont entre ces gamins là et une culture tellement éloignée d'eux. Ils ont accroché, ils ont des images en tête, des trucs que je leur ai raconté... c'est devenu vivant pour eux, autrement vivant que simplement des photos dans un bouquin qu'ils ne seraient peut être même pas allés ouvrir. Rien que de les voir fou-fou devant tout ça, ça me fait plaisir.


Bon bref. Cette résidence c'était bien. Y'a eu de belles rencontres. Y'a eu un espace génial et une équipe (compagnie du Faux-Col et salle de la Fabrique) impeccablement accueillante. Y'a eu, surtout, le moment de concrétisation de tout le projet mis en route depuis mon retour.


Maintenant, c'est lancé. Le spectacle va se rejouer 6 fois en décembre. L'exposition l'accompagne. Des journées de stage et des ateliers sont prévus.


Maintenant, y'a plus qu'à.





mercredi 22 octobre 2008

Bonjour,


Voici donc quelques nouvelles avant de se plonger en résidence de création pendant 10 jours...


Petit point « instruments de musique » :

Après de nombreux coups de fil, de longues heures d'attentes, du ras le bol, du stress, de faux espoirs... et bien après tout ça........ il n'y a toujours rien !

A priori, le saron et le bonang (deux isntruments de Gamelan indonésien) sont sur le quai à Surabaya, prêts à prendre le bateau jusque chez nous. Je ne m'attends pas à les avoir avant janvier ou février. Il fallait donc que je m'organise autrement pour novembre et décembre.

Ce constat fait, il m'a fallut passer des coups de fil dans tous les sens pour trouver des gens d'accord pour me prêter les instruments. De fil en aiguille, je suis tombée sur Pascale et Xavier, un couple qui habite près de Poitiers et qui ont été d'accord pour nous aider. Passionnés de musique indonésienne, ils ont acheté un gamelan entier (une quinzaine d'instruments) il y a quelques années à un brocanteur allemand pour pas très très cher. Un coup de bol pour eux. Et du coup, pour moi aussi.... Je les remercie sincèrement de nous aider sur ce coup là. En fait, on s'est dit qu'il y aurait certainement des choses à faire ensemble, des spectacles, des conférences... etc. Comme la musique indonésienne est inconnue autant que le théâtre d'ombres indonésien, pourquoi ne pas faire des projets ensemble pour faire découvrir tout ça ?

Enfin, pour le moment, on s'est vu rapidement. Mais je pense que ce sont des gens que l'on va être amené à revoir très vite, et à travailler ensemble. J'espère !




le bonang et un gong / le saron



Sinon, le week end du 11 et 12 octobre, j'ai animé un stage d'initiation au théâtre d'ombres d'Asie du Sud Est. L'idée était de partager tout ce que j'ai vécu, avec un temps de construction de marionnette en cuir, un temps de manipulation, de découverte de la musique, découverte du Râmâyana... etc, et surtout, de discussion ! C'était la première fois que j'ai animé un stage sur un week end. Cela m'a permis de me rendre compte du temps qu'il me faut pour les choses. On a passé beaucoup de temps sur la construction, et je ne pensais pas que serait aussi long. Mais comme les stagiaires avaient vraiment envie de repartir avec leur marionnette (ce que je comprends tout à fait), ben on a fait avec ! Et on a quand même pris le temps de toucher à la manipulation des marionnettes indonésiennes et de la musique. Chacun a pu testé l'ensemble des éléments d'une représentation de théâtre d'ombre. Prochaine journée de stage, le 13 décembre, au théâtre Clin d'Oeil à St Jean de Braye (45).

construction




manipulation et initiation à la musique



Et puis aujourd'hui, j'ai reçu un mail de Sopheap (souvenez-vous ! Le cambodgien qui s'occupait de la section cirque, avec qui j'ai monté un petit spectacle marionnette française/marionnette cambodgienne). On continue de s'écrire régulièrement depuis que je suis revenue mais là, aujourd'hui, il me raconte qu'il a construit des marionnettes à gaine avec un groupe d'enfants et qu'ils sont en train de monter un spectacle tous ensemble. Ca me fait plaisir de lire que ce que j'ai pu leur apporter, même rapidement, ils le réutilisent et se l'approprient. Il m'a même envoyé quelques photos !




les enfants cambodgiens qui fabriquent des marionnettes à gaine française... !



Bon sinon, voilà, nous sommes le 22 octobre. Dans 2 jours, nous réinstallons l'expo à la Fabrique à Meung sur Loire. Elle sera visible pendant le festival « Petites formes mouvantes et émouvantes » organisé par la compagnie du Faux-Col du 30 octobre au 11 novembre. C'est d'ailleurs pendant ce festival que va être joué pour la première fois en entier et fini, mon spectacle « le Râmâyana ». Nous sommes donc en résidence de création invités par la compagnie du Faux-Col. Jean Christophe arrive vendredi soir, et nous allons travailler dans le beau théâtre de la Fabrique pendant une dizaine de jours. Il nous faut fignoler l'ensemble du spectacle pour le présenter les 4, 5 et 6 novembre prochains.



lundi 29 septembre 2008

Bonsoir,


Juste une petite rectification à propos de la soirée du 20 septembre...

Dans mon dernier message, je disais que ça avait cafouillé à certains moments et je donnais pour exemple le Shenai (instrument indien) qui a couiné.

Ceci n'était qu'à titre d'exemple.

C'était d'ailleurs le seul cafouillage venant du musicien.

Enfin... venant de l'instrument.

Le musicien est très doué.

On l'aime beaucoup.

Les autres cafouillages venaient de moi. Je fais mon mea culpa. J'ai inversé du texte, ralenti le rythme, oublié des répliques... un truc pas possible. Je m'excuse.

Donc pas de méprise, ni de mépris. Le musicien est un excellent musicien.

Pour preuve, regardez le en pleine pratique, il respire l'excellence :



Jean Christophe Cornier et le fameux Shenai





Ca te va Jean-Christophe comme erratum ?




mercredi 24 septembre 2008




Bonjour,


Que de choses depuis mon dernier message ici !!!


Tout d'abord, les répétitions avec Jean-Christophe. On a passé la semaine du 9 au 14 septembre. Tout s'est très bien passé. N'ayant toujours pas de nouvelles des instruments indonésiens, on s'est surtout axé sur la musique cambodgienne, thaïlande et malaise. On a travaillé une semaine à un rythme tranquille mais quand même, à être plongé 24h/24 là dedans. Tout a fonctionné correctement, on a construit petit à petit, testant et calant les choses. Jean Christophe utilise une pédale qui enregistre des boucles de sons sur lesquelles on peut ensuite rejouer.



le Rebab, instrument indonésien / début des répétitions




Jean Christophe au milieu des instruments et du chat... / Jean Marc qui bricole l'écran



Grégo était là pour nous aider sur la technique. Plusieurs micro à gérer, à régler. Et puis aussi pour la lumière. Il a aussi construit des supports pour les instruments qui n'en avaient pas. C'était donc une semaine très productive pour le spectacle.

Le dimanche, on a fait filage sur filage. C'est à dire « filer » tout le spectacle pour s'habituer et prendre nos marques. Comme on était plutôt satisfait de cette première étape, on était plutôt serein (vous remarquerez la présence des deux « plutôt »).



L'écran à peu près terminé, en répétitions



Les semaines avant ça, et même après, j'étais sur l'expo. Montage vidéo à faire, cadres photos à construire, réfléchir à la mise en espace, faire que l'ensemble tienne dans le lieu qui m'était prété. Ca paraît facile mais c'est pas rien. Trier les milliers de photos avaient été difficile déjà, mais quand il s'agit ensuite de les mettre en scène, ça se corse encore plus. Finalement, tout s'est fait. Je n'avais pas pris de retard... mais je n'avais pas non plus d'avance... ! Ça s'est fini tout juste.


Le 19 septembre, nous avons donc monté l'exposition dans la salle du conseil de la mairie de Baule (45). Le samedi 20 à 11h, a eu lieu le vernissage. Depuis, elle est ouverte tous les jours de 17h à 19h et les samedis et dimanches de 14h à 19h. Tout ça jusqu'au 2 octobre ! Venez nombreux !



expo avec photos, vidéos au fond des caisses, son, marionnettes...



Le samedi 20 au soir, à la Lisotte à Lailly en Val, c'était la première présentation du spectacle. Un premier début qui a duré 40 minutes et duquel a découlée une discussion-rencontre qui a duré un bon bout de temps. Le spectacle en lui-même a un peu cafouillé à certains moments (le shenai, instrument à vent indien qui remplaçait le srolai, instrument cambodgien, qui nous manquait pour le moment, a franchement grincé des dents...) mais la soirée a été agréable. C'était simple, les gens étaient ouverts, curieux, avaient envie de découvrir. Les réactions ont été celles que j'espérais. Ça rassure pas mal pour la suite.


En répétitions à la Lisotte / des casserolles pour remplacer le son du gamelan indonésien que l'on a pas encore...



discussion qui a suivi le spectacle samedi 20 septembre



Et puis là, hier soir, nous sommes allés à Lyon. Kosal (le directeur artistique de Sovanna Phum, la compagnie qui m'a accueillie au Cambodge) est venu jouer un spectacle en France accompagné de danseuses cambodgiennes traditionnelles. Il était prévu qu'il m'apporte en même temps un Srolai, le fameux instrument cambodgien introuvable en France. Il ne l'avait pas avec lui, il a donc fallu le suivre à l'hotel dans le centre de Lyon. Evidemment, est arrivé ce qui devait arriver : nous avons perdus les voitures que nous devions suivre....... et essayer ensuite de trouver un hotel Mercure à Lyon sur les quais alors qu'il y en a peut être une quinzaine à Lyon !!! Un vrai jeu de piste, en beaucoup moins drôle !! On a téléphoné à tous les hotels Mercure, ils n'étaient à aucun d'entre eux. On a finit par tomber dessus par hasard total. Et Kosal était là, avec le Srolai. On a donc récupéré l'instrument, donné l'argent, et repris le volant dans la foulée.



avec Kosal, à Lyon hier soir...


Nous sommes rentrés à 7h du matin, je me suis levée à 9h15 parce que je travaillais ce matin.... ça fait pas lourd mais qu'est ce qu'on ferait pas pour un instrument introuvable en France !



le Srolai, instrument cambodgien à anche double



dimanche 24 août 2008


Bonjour,


Ca avance, ça avance !

Jean-Christophe est revenu passer 2 jours pour travailler la musique. On a parcouru le texte à nouveau en précisant vraiment comment agencer la musique par rapport à lui. On a fait quelques essais en attendant d'avoir les instruments... parce que bon, NON, ils ne sont pas encore arrivés !!! J'avoue que ça commence à faire long. C'est difficile d'attendre. En plus des 2 instruments venant d'Indonésie, j'ai commandé un rebab (indonésien, un genre de violon à deux cordes, à la verticale) et un srolay (cambodgien, genre de haut bois à anche double). On attend impatiemment.

Puis sinon Grégo a construit le meuble pour l'instrument que Jean-Christophe avait bidouillé à partir de vieilles lames en bois. On a gardé la même forme que l'instrument traditionnel (cf. message de la dernière fois).



des essais, et puis dessiner la forme du coffre...



et ça donne ça



Je suis toujours dans l'expo, en parallèle. Je passe mon temps à découper du carton, faire les montages vidéos et réfléchir à la place que va prendre tout ça. J'ai aussi bidouillé des boîtes de maraîcher pour la mise en espace.




une des boites pour les vidéos


collage de carton


Le montage se fera le 19 septembre et l'expo restera visible jusqu'au 2 octobre, à la mairie de Baule (45). Cette expo se fait dans le cadre des Rencontres de l'ACDC (dont j'ai déjà parlé au moment du Râmâyana avec les écoles, en juin dernier). Et c'est également à ce moment là qu'aura lieu la première ébauche de mon spectacle.

Et puis c'est aussi dans ce cadre que j'animerai un stage d'un week-end autour du théâtre d'ombres les 6 et 7 octobre prochains. 10€ pour un week end ! Avis aux amateurs !

Voici le programme, où il y a plein de choses bien, pour tous les goûts, pendant une dizaine de jours sur la canton de Beaugency :




il faut cliker dessus pour voir en plus grand !




samedi 9 août 2008

Bonjour,


Les deux dernières journées, nous avons travaillé avec Jean-Christophe à la musique. Nous avons regardé le texte que j'ai écrit pour le moment, réfléchit à comment utiliser la musique, quels effets travailler etc.

Je lui avais imprimé les notations des musiques que j'ai bossé en Indonésie avec Widodo. On a décortiqué tout ça, parce que c'est pas super clair quand on connait pas la structure et la manière de fonctionner de ce genre de musique. Les instruments commandés ne sont pas encore arrivés d'Indonésie, nous devions donc bosser sur des métallophones qui donnent un son très loin du son d'un gamelan traditionnel. Mais c'est pas grave, ça suffisait amplement pour le moment.




on sort les métallophones...



Concernant la musique cambodgienne, je n'ai absolument pas de partition. Seulement des enregistrements, et de qualité souvent médiocre. Il faut donc pour Jean-Christophe écouter et rejouer d'oreille ce qu'il vient d'entendre. En considérant, évidemment, que ça ne fonctionne pas avec la même gamme que nous... Donc déjà, il faut reconstituer la gamme, en écoutant le morceau. Deuxième étape, comme on a pas non plus d'instrument cambodgien, il faut construire un Ronaet Ek (xylophone traditionnel khmer) avec des morceaux d'un vieux balafon rapportés dans un sac en plastique...... Jean-Christophe tape sur un morceau de bois, écoute le son... « ah ! Non ! Celui, il est pas bon » ...... « ah oui, ça, on prend »............ « ah, encore un, on prend ».................. ensuite, quand on a plein de morceau de bois qui sont bons, et dans le bon ordre, on prend une vieille caisse à savon qui traîne, on tend des ficelles avec des punaises, puis on place les morceaux de bois dessus. Et le petit luxe, c'est de placer des morceaux de journaux entre chaque lames pour que ça résonne bien ! Et voilà !!! Nous voilà avec un Ronaet Ek prêt à jouer ! Je précise que, même si physiquement on en est loin, le son se rapproche vraiment de l'instrument traditionnel ! Sisi !



le vrai / le faux



Donc Jean-Christophe s'est mis à taper sur ce truc là, en recréant la même musique que ce qu'il venait d'entendre. Il est tout bonnement hallucinant. Ensuite, il a testé plusieurs choses avec la pédale qu'il a apporté qui lui permet d'enregistrer des choses qu'il fait ensuite tourner en boucle, sur lesquelles il rajoute du son, puis à nouveau du son... etc. A la fin, ça vous fait une musique se rapprochant de la musique traditionnel cambodgienne. Même s'il nous manque toujours un Sralay (instrument à anche double)...




Jean-Christophe lancé à jouer des trucs qu'on comprend pas comment il fait



Donc oui, on est toujours à la recherche d'instruments du Cambodge ! On a beau cherché sur le net, rien de rien. Mais on ne désespère pas. Au pire, on prendra une bombarde qui aura un son rapprochant.


De son côté, Grégo a bidouillé ce qu'il faut pour la lumière. Tandis qu'Odile est en train de coudre l'écran blanc. La frise noire viendra se poser plus tard.




bidouillage de lumière, Odile à la couture



Puis l'autre grand chantier du moment, c'est l'expo. Disons même que je dois avancer plus vite là dessus. J'ai un peu de construction quand même. J'ai donc développé environ 300 photos que je suis en train de trier. Y'a eu une première sélection, maintenant c'est la seconde, et y'en aura bien une troisième sûrement.... C'est vraiment très difficile de choisir. J'ai trop le nez dedans pour voir clairement ce qui est utile de ce qui l'est moins. Alex, un vilain copain, m'a aidé un peu là dessus.



un essai pour l'expo



Puis je réfléchis à la mise en place, à l'organisation du lieu d'expo... où placer le son, la vidéo, les marionnettes, les photos...etc.