lundi 15 octobre 2007

Pourquoi donc tout ça ?

Bonjour à tous,


Voici quelques petites précisions sur le "qui quoi qu'est-ce" de ce voyage.


J'ai étudié 5 ans au Conservatoire de théâtre d'Orléans et en parallèle j'ai fondé à Lailly en Val (Loiret, Région Centre) la compagnie professionnelle Jeux de Vilains.


Avec cette dernière, nous avons monté 3 spectacles (des adaptations de Cyrano, du Songe d'une Nuit d'Eté et d'un cirque traditionnel...), ouvert des ateliers théâtres et clowns pour les enfants de la commune et créé un festival qui a lieu dans les lieux privés du bourg de Lailly en Val.
Si vous voulez plus d'infos sur tout ça, n'hésitez pas à visiter notre vilain site !!


Mais d'où vient cette idée de voyage en Asie ?



J'ai découvert les arts du spectacles asiatiques lors de ma rencontre avec le théâtre Nô japonais (étudié au Conservatoire d'Orléans). Cette forme de théâtre permet aux hommes d'entrer en contact avec les dieux et de faire revivre les morts. Pour cela, les acteurs sont masqués et sont régis par des règles et des codes de jeu très précis... pour que l'apparition (la Fleur dont parle Zeami, théoricien du Nô) puisse avoir lieu (en savoir plus). J'ai immédiatement voulu creuser dans cette voie, en lisant beaucoup de choses, me renseignant et cogitant sur tout cela...etc.




Et puis, lorsque j'ai obtenu mon Diplôme d'Etudes Théâtrales en juillet 2006, on m'a offert la possibilité financière de partir travailler et étudier là où je le souhaitais.

Je ne cache pas que ma première envie a été d'aller au Japon pour le Bunraku (théâtre de marionnettes traditionnel), comme une manière de prolonger mon aventure avec le Nô.

S'en sont suivis de nombreux coups de fil, emails... des heures à chercher des renseignements et des moyens d'entrer en contact avec des troupes là bas. Puis au fur et à mesure de mes recherches, le théâtre d'ombres asiatique s'est finalement imposé à moi. Il rassemblait plusieurs avantages, dont ceux que je trouvais dans le Nô : rapport au sacré, au rituel, aux éléments naturels, et en même temps une forte empreinte dans la vie quotidienne... et aussi le fait que c'était de la marionnette (à laquelle je m'intéresse depuis plusieurs années en parallèle). Pour résumer, ce qui m'a plu était l'idée d'un théâtre où l'on met la technique au service du Beau.



Marionnette de Wayang Kulit (= théâtre d'ombres) (Wayang = Théâtre, Kulit = cuir) indonésien.





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